Une semaine pépère à Nuku Hiva

J’ai passé, en avril 2019, une semaine fort agréable dans la plus grande île des Marquises, Nuku Hiva.

Au programme, balades, nonos et pamplemousse.

Nuku Hiva

L’île est la plus grande de l’archipel des Marquises, un des 5 archipels de la Polynésie, tout au nord. Il n’y a pas de lagon, seulement un ancien volcan plongeant dans la mer.

C’est ici que vécu Melville, l’auteur de Moby Dick. J’ai vainement essayé de lire l’histoire. J’ai abandonné avant la fin car elle comporte beaucoup trop de digressions à mon goût.

La pension du danseur du cochon

Nous avons logé chez Alvane, qui vit avec ses filles à l’étage en dessous. Sa pension est située en peu en amont de Taihoae, la ville principale de l’île, située dans une baie.

Deux sentinelles, des montants rocheux, veillent sur elle : celle de l’est et celle de l’ouest, qui donne sur la baie Colette. Vous pouvez faire une belle balade vers la sentinelle de l’ouest et ainsi avoir une superbe vue sur la baie de Taihoae.

   Nous avons aussi assisté à un spectacle comprenant la célèbre danse du cochon.

 

La cascade invisible des nonos et des pamplemousses

Notre première excursion eut lieu avec Mai et Maria qui nous en emmenés au sud-ouest, dans la baie de Hakatea.

Après une petite halte pour réserver le déjeuner, nous remontons la vallée de la princesse pour imaginer la cascade de Vaipo qui n’existe plus, à cause de la route construite en amont qui l’a asséchée.

Nous avons goûté à foison des pamplemousses délicieux, des « grapefruits » car ils poussent en grappes.   

Et redouté les terribles nonos, des mouches qui laissent des grosses traces et dont il faut se prémunir avec des puissants antimoustiques.

La plage immaculée

Alvane nous a fait faire un grand tour de l’île en passant par le marché de Taipivai.

Puis, nous avons effectué une petite trotte à travers les bois de Anaho à la superbe plage de Haatuatua.

Le petit tour en catamaran

Nous avons passé une superbe journée avec Joni, Cécile et leur chien Sikaflex pour aller dans la baie du contrôleur, là où Melville déserta en 1842.

Avec déjeuner et petit verre de vin blanc. Que demandez de plus ?

Les pêcheurs et les requins

Le matin, vers 6 heures arrivent les pêcheurs qui mettent en vente leurs thons blancs ou rouges pêchés pendant la nuit.

Les petits requins rôdent pour manger les restes.

En conclusion : prenez votre temps

Les excursions sont peu nombreuses et déambuler dans le bourg de Taihoae est agréable, même si les seules activités sont la visite du marché au fruits ou du marché artisanal. Il est très agréable de discuter avec les marquisiens. L’abord est très facile et vous menez une vie pépère et tranquille.

Vous pouvez télécharger les prospectus (1 et 2) des différentes activités.

Si vous avez des remarques, laissez-moi un commentaire.

10 jours humides à Cagliari

10 jours humides à Cagliari

J’adore l’Italie et je voulais passer quelques jours au chaud, faire de la plongée, du vélo… Alors j’ai choisi Cagliari et le sud de la Sardaigne.

Je suis parti au mois de novembre et j’ai eu droit à beaucoup de pluie et aucune plongée.

Un peu d’histoire

L’île était habitée très tôt, en – 1800 av JC, par la civilisation des Nuraghe, qui construisaient des genres de tours faites de pierres et des statues géantes. Elle fut ensuite conquise par les Phéniciens, les Carthaginois, les Romains, les byzantins, les Aragonais, de 1300 à 1700 environ, les Piémontais, le royaume d’Italie…

Son drapeau représente 4 têtes corses et date du temps des Judicats, où l’île, avant l’arrivée des espagnols, était divisée en 4 royaumes.

Cagliari : des musées ** et de la marche **

Cagliari est une ville située au bord de la mer et qui possède un château construit par les espagnols. Les rues tournent autour de cette montagne ou longent le port.

J’étais pas loin du Bastione de San Remy, dans un Airbnb que j’ai apprécié.

Elle est au milieu d’une lagune bordée par une plage à touristes. Il est très agréable d’y faire un tour à pied ou à vélo… quand le temps le permet. Je suis passé sous et entre les gouttes.

La citadelle comprend un musée archéologique et un musée siamois dont les objets ont été légués par Stefano Cardu. Les deux sont intéressants pour les objets et l’histoire locale.

Les villes alentour : Carbonia ** et Iglesias * San Sperate –

Les jours de pluie, j’allais visiter les villes alentour, Carbonia et Iglesias. Le trajet en train est assez court, moins d’une heure.

Carbonia est une ville minière plutôt stalinienne construite du temps de Mussolini pour enchanter les lendemains des mineurs. La visite des mines est intéressante, en français car j’étais le seul touriste. Un musée sur les époques préhistoriques situé au même endroit se fait en quelques dizaines de minutes.

Iglesias est une ville toute petite et la visite se fait au pas de charge, même en montant sur les murailles de la ville.

J’ai voulu aller à San Sperate en bus, village où des murs sont peints. J’ai pris le bus et raté l’arrêt. Je me suis retrouvé 5 km plus loin. J’ai pris un bus sur le retour qui m’a accompagné directement à Cagliari. Bref, une étape ratée. C’est l’aventure !

Les belles ruines de Nora *** et Buramini **

Absolument à voir, les ruines puniques de Nora et Buramini.

Buramini est d’origine nuraghe et a été inscrit au patrimoine mondial. Une location de voiture ou un guide est indispensable pour y aller. Les jours de pluie, les marches sont trop glissantes et j’ai profité d’une journée ensoleillée pour y aller grâce à Innoi, ou Juna était à l’affut d’une visite organisée.

Nora peut se faire en y allant en bus ARST, qui part à côté de la gare. Le site, situé à quelques kilomètres à pied de Pula, est vraiment super. J’ai aussi droit à un guide particulier en français.

Les spécialités culinaires sardes

J’ai goûté à la Fregola, aux seadas et à la pizza.

Rien d’extraordinaire. La fregola est une pâte de blé dur avec de la poutargue, des oeufs fumés. Les seadas sont des beignets frits au miel, au citron et au fromage. Par contre, le vin rouge est excellent : le Canonnau, le Carignano, d’origine espagnole, mais il vaut mieux ne pas le dire,  qui est un grenache et le bovale. J’ai adoré le premier.

J’ai trouvé un bar du quartier, Yaqqu, où je pouvais boire du vin, manger des salades et amener le pain que j’avais acheté à Pbread, une boulangerie située près du port.

En conclusion : à boire et à manger

Le vin Sarde est délicieux, et les ruines de Nora sont superbes. Pour le reste, j’ai fait beaucoup de marche et un peu de vélo. Les habitants sont très abordables et malgré la pluie, j’ai apprécié mon séjour.

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Trois semaines sportives au Chili

Trois semaines sportives au Chili

J’avais rêvé d’une croisière au milieu des glaciers alors… pourquoi ne pas aller en Patagonie au Chili ?

Ce fut une expérience riche en efforts physiques… avec une pointe de 2900 kcal pour l’ascension d’un volcan.

Un peu d’histoire : indépendance, guerre du Pacifique et Pinochet

Quand les espagnols, en particulier Pedro de Maldivia, ont envahi le Chili en 1536, des tribus du sud, les Mapuches leur résistèrent, tout comme ils avaient résisté aux Incas. Ils sont aujourd’hui environ 1M d’habitants sur les 17 que compte le Chili et vivent principalement en Patagonie.

En 1879, Chili et Bolivie, appuyée par le Pérou, sont en guerre pour la guerre du guano et du salpêtre. Pour assoir la neutralité de l’Argentine, le Chili cède une bonne partie de la Patagonie et fait appel à des colons allemands.Le 21 mai, le Chili perd la bataille d’Iquique où le jeune Arturo Prat meurt à 31 ans et devient héros national avec sa statue sur la place principale de Valparaiso.

Le Chili est vainqueur de cette guerre du Pacifique et gagne le désert d’Atacama au Nord. Ce gain au Nord et cette perte à l’Est fait que le Chili est comme une bande de terre de 750 000 km2 de 4 300 km de long et de 90 à 400 km de large aujourd’hui.

Élu démocratiquement en 1970, Salvadore Allende est renversé par Pinochet qui bombarde le palais de la Moneda en 1973. Pinochet restera au pouvoir jusqu’en 1990.

Enfin, vous ne pouvez visiter le Chili sans que l’on vous rappelle le grand poète Pablo Neruda, prix Nobel de littérature en 1971, soutien d’Allende et qui mourut 12 jours après le coup d’état de 1973 et la mort d’Allende. Le premier prix Nobel de littérature d’Amérique Latine fut attribué à Gabriela Mistral en 1945. Vous pouvez visiter son université à Santiago.

Les dépenses, 2000 euros en 3 semaines

Hors vol Paris Santiago, que j’ai payé 800 euros avec la KLM, j’ai dépensé 100 euros par jour environ : 500 euros en vol intérieur, 250 euros en bus et taxi, 650 euros en hôtel et Airbnb, 500 euros en loisirs et 250 euros en nourriture. J’ai changé 400 000 pesos à Santiago à 750 pesos l’euro.

Je vous conseille fortement d’acheter une puce téléphonique locale et, si vous avez un téléphone double Sim, c’est encore mieux. Je me suis trouvé coincé à Punta Arenas sans pouvoir acheter un ticket de bus pour Puerto Natales. J’ai du l’acheter sur Internet avec un code de confirmation envoyé par SMS par la banque française et demander à une hôtesse un trombone pour pouvoir insérer ma sim française.

Forte chaleur, parcs et glaces à Santiago **

Arrivé à Santiago, j’avais réservé à Providencia, à l’hôtel Intiwasi, à 50 dollars la nuit sans petit déjeuner que je ne vous conseille pas vraiment. A mon retour, j’ai logé à La casona hôtel pour 21 dollars avec petit déjeuner. Il est au centre de Santiago et j’ai beaucoup apprécié.

Il devait faire plus de 30 degrés à Santiago et j’ai fait la connaissance de Valentino, qui parle très bien le français, lors d’un free walking tour en espagnol (rendez-vous sur la place des Armes en face de la cathédrale) et fait un tour à 25 000 pesos en vélo d’une heure environ avec la bicyclette verte locale.

Dans les deux cas, un arrêt glace s’est imposé. Je vous conseille Emporio la Rosa avec sa glace au chocolat et à l’orange.

Sinon, Santiago est riche de ses parcs : Santa Lucia, situé au milieu de la ville et Cerro San Cristobal, situé à la périphérie et surplombé d’une vierge veillant sur Santiago. J’ai fait la montée à pied car j’avais la flemme de prendre un funiculaire. Ce fut mon premier effort physique, 200 mètres de dénivelé et 600 kcal de consommées en deux heures. En descendant vers Pedro de Valdivia, de nombreux cyclistes font la montée vers la Vierge.

A Santiago, j’ai déjeuné à El Encuentro Peruano, un très bon rapport qualité prix, qui ouvre à 12h30 et le soir à Don Simon à Bella Vista où j’ai surtout dégusté la bière locale que je préfère, la Torobayo. Avant d’aller à l’aéroport, téléchargez votre carte d’embarquement. Vous ne pouvez pas l’imprimer sur place.

Froid, pluie et soleil au parc Torres del Paines ***

Arrivé à Punta Arenas en avion à 100 euros y compris les bagages, j’ai pris le bus à 7 900 pesos pour aller à Puerto Natales en réservant sur place sur Internet. J’avais réservé 3 nuits au parc : une nuit à Grey et deux nuits à Paine Grande, à l’ouest du circuit W. J’ai eu de la chance car la partie est, dont le chemin vers la base Torres, était fermée pour cause d’inondation. Et j’avais réservé une randonnée AR de Puerto Natales vers Base Torres dans la journée, ce qui évite de réserver un logement dans le parc. J’avais tenté une croisière vers le Serrano avec l’agence 21demayo. Mais le bateau a fait demi-tour pour cause de vents violents.

A Puerto Natales, j’ai couché en dortoir à 4 à We are Patagonia Backpackers et j’ai adoré. Le petit déjeuner est correct et les rencontres entre randonneurs fort agréables. J’y ai fait la connaissance de Lloyd et de son site de voyage Onfourfeet.

Premier jour de pluie *

Parti de Puerto Natales à 7 heures avec un bus réservé la veille , je suis arrivé au parc où il faut payer 21 000 pesos pour 3 jours dans le parc. Vous pouvez rester autant de temps que vous voulez dans le parc. Par contre, si vous sortez, vous devrez repayer si vous avez dépassé les 3 jours.

Après être monté dans le catamaran (30 000 pesos AR) à partir de Pudeto, je suis arrivé sous la pluie à Paine Grande, et reparti plein d’allant sous la pluie vers le camp Grey.

Après 4 heures et 1700 kcal, je suis arrivé complètement trempé, empanado, au refuge Grey. Mes papiers, planqués dans ma banane sous ma veste, étaient trempés, dont mon retour au catamaran et ma réservation vers Base Torres. L’eau était parvenue à ses fins par capillarité. Je vous conseille vraiment de mettre vos papiers dans un sac étanche. Tente montée, il ne me restait plus qu’à échanger avec les autres campeurs, français, allemands ou locaux, dans le refuge à l’abri de la pluie… avant de retourner dans la pluie et le froid (à des températures négatives) sous la tente (la petite à gauche).

J’avais emmené tente, sac de couchage et matelas mais pas de nourriture. J’avais pris l’option de prendre le petit déjeuner et de jeûner dans la journée. Vous n’êtes pas obligé de faire pareil. Je jeûne un jour par semaine et j’y suis habitué.

Deuxième jour de super beau temps ***

Le lendemain matin, beau soleil et petite balade de 10 mn vers le nord et le glacier Grey. Et c’est tout simplement magnifique !

Retour de 4 heures et dépense de 1600 kcal vers le refuge Paine Grande où le vent de Patagonie s’est mis à souffler. Heureusement que mon double toit a bien tenu cette nuit…

Troisième jour mitigé

Mi pluie, mi soleil… Que faire ? J’ai tenté vers l’ouest, et c’était coupé. Alors cap vers l’est, vers le val Frances. Balade de 5 heures et 2200 kcals pour admirer les Torres et une autre moraine et retour à Paine Grande, sa nuit et son catamaran.

Des personnes sont restées sur le quai, alors faites la queue un peu en avance au catamaran.

La croisière s’amuse au milieu des glaciers ***

De retour à Puerto Natales, j’ai contacté Wcircuit auprès de qui j’avais réservé l’ascension des tours et ils m’ont confirmé que c’était fermé. J’ai foncé… en face chez 21demayo pour me réinscrire à la croisière à 95 000 pesos et ce fut vraiment super. Un petit tour pour admirer une moraine, déguster un cordero et un carmenere dans une propriété locale et retour de la croisière. Un vrai plaisir sans vraiment dépenser de calories, plutôt le contraire.

Marché de poisson à Puerto Montt *

J’ai repris l’avion à 100 euros via Punta Arenas pour atterrir à Puerto Montt dans un endroit fortement à déconseiller, Hospedaje Sandra, mais où j’ai fait la connaissance d’une madrilène vivant à Santiago. Nous avons visité le port avant de déjeuner ensemble au Pa Mar Adentro, un peu cher, mais délicieux et bien arrosé.

Vélo à Puerto Varas *

Après avoir pris un bus local à 900 pesos pour aller à Puerto Varas, j’ai séjourné dans un Airbnb, chez Francisco Fuenzalida, que j’ai beaucoup apprécié. J’ai loué un vélo chez Austral bikes, situé un peu loin du centre et pédalé plus de 100 km pour admirer les chutes de Saltos del Petrohue qui ne présentent pas un grand intérêt, même si l’entrée est à 4000 pesos. Par contre, j’ai dégusté un « cafe y Kuchen » sur le chemin chez un descendant d’allemands.

J’ai beaucoup apprécié le lendemain, une journée en VTT avec Austral Bikes dans les bois de Las Tranqueras avec bière à l’arrivée avec Juan Pablo, notre guide VTTiste.

J’ai aussi craqué sur le lomo de Costumbrista, un délice. J’ai ainsi récupéré les calories perdues, 1900 kcal pour les 110 km et 1000 pour les 3,5 heures de balade. Après trois jours à Puerto Varas, j’ai pris un bus de jour à 61 400 pesos pour Pucon et le bus de nuit vers Valparaiso. Je vous conseille de prendre les billets 2 jours à l’avance quand vous pouvez car les bus étaient pleins.

Pucon et la superbe ascension du volcan Villarica ***

Arrivé chez les français French Andes 2, qui a des chambres minuscules et un jardin superbe, l’agence Aguaventura, que je recommande, me propose de faire l’ascension du volcan pour le lendemain : 1000 mètres d’ascension en 4 heures et 2 heures de descente. C’était vraiment génial. Nous étions 7 randonneurs encadrés par 3 guides, dont René. Ils savaient nous guider ou nous attendre quand il fallait. On gagne une heure et 400 mètres en prenant le téléphérique. Le tout m’a coûté 2900 kcal et 94 500 pesos en payant par carte bancaire.

J’étais fatigué à l’arrivée et la descente en luge est vraiment superbe. Ce fut la surprise de ce voyage et je conseille vivement.

Le lendemain, location de vélo pour aller à Ojos del Caburga en passant par les restaurants Mapuche.

J’ai bien mangé, fait quelques dizaines de kms et demi tour avant d’y arriver car je commençais à fatiguer.

Le surlendemain, bus pour aller au parc Huerquehue : 4 000 pesos de bus plus 5 000 pesos de droit d’entrée du parc pour 4 heures de marche et vue sur 3 lacs, je ne conseille pas vraiment.

Je me suis dépêché et, au retour, j’ai fait un tour en catamaran sur le lac Caburgua à 5 000 pesos que j’ai bien apprécié. Rien à faire en entendant les blagues du fils de don. Le soir, bus vers Valparaiso.

La beauté de Valparaiso ***

Les contacts avec les locaux étaient très intéressants, bien que je ne comprenne pas toutes les subtilités et les abréviations du chilien. Je me suis promené dans Valparaiso, fait un tour à Vina del Mar et j’ai vraiment apprécié.

J’ai dormi à Casa Volante, à 50 dollars la nuit sans petit déjeuner, mais où il est possible de se faire son frichti. J’étais à l’annexe et c’est pas très top. Les installations sont vétustes mais j’ai eu une grande chambre avec radiateur, ce que j’apprécie vivement, surtout après la tente et le froid patagonien.

Les jardins de Santiago **

Retour en bus à Santiago pour me promener dans un parc et ne rien faire, sinon la dégustation de glace au Dulce del Leche ou le chocolat à l’orange, un sport national.

 

A boire et à manger

Le plus connu des vins du Chili est le Carmenere que j’ai plusieurs fois dégusté. La bière Torobayo fut ma préférée, souvenir des allemands. Peu de Cevice, mais le mouton de Patagonie et le lomo sont excellents…

  

En résumé : Puerto Natales, Villarica et Valparaiso

C’est un peu galère dans le parc Torres del Paine ; il faut réserver et vous n’êtes pas sûr de la météo. Beaucoup de personnes étaient plus contentes de leur séjour en Argentine, à Chalten et Moreno où les parcs sont gratuits. Par contre la balade en bateau à Puerto Natales, l’ascension de Villarica et la balade à Valpairaso sont un must. Se promener à Santiago dans ses parcs et ses glaciers est aussi très agréable, tout autant que la rencontre des chiliens et des autres routards….

15 jours printaniers à Lanzarote

15 jours printaniers à Lanzarote

J’ai passé 15 jours super agréables à Lanzarote, à Costa Teguise.

  

J’ai jeté mon dévolu sur Costa Teguise car j’y avais déniché un loueur de vélo, Papagayo Bike, où j’avais réservé deux excursions, une VTT et une routarde, et deux jours de vélos électrique. Vélo, plongée et tours en bus furent au programme. Voici un petit tour de Lanzarote et César Manrique, le vélo, la plongée et…. la douceur de manger et de boire.

Lanzarote : géographie et César Manrique

Géographie

Lanzarote (peut-être de Lancelot) est l’île la plus septentrionale des sept Canaries (îles aux chiens), chapelets d’îles volcaniques où Christophe Colomb fit escale. Elle date de 15 à 20 millions d’années et sa surface est toujours recouverte de lave volcanique, suite à une énorme éruption en 1730. Son problème étant la disponibilité de l’eau, deux usines de dessalement d’eau de mer ont été construites.

César Manrique

C’est L’artiste écolo de l’île. Grâce à lui, l’île a su garder un côté agréable bien qu’ouverte aux nombreux touristes. Ses œuvres existent à Lanzarote et à Fuertevenura et sont très bien intégrées à la nature. Je conseille vivement.

  • L’île aux cactus est une cuvette jardin surmontée d’une cafétéria et d’un moulin. Un jardin de cactus où se précipitent les cars de touristes.
  • Au centre de l’île, à Haria, se trouve un genre de musée où César Manriqueà construit une villa autour de bulles de volcans…
  • Jameos del Agua, une grotte avec un mini lac.
  • Sur une colline de Fuerteventura, un musée « point de vue » sur la vallée.

Le vélo à Lanzarote

J’adore faire du vélo et j’avais amené ma petite selle rembourrée, mon dernier essai à Taïwan ayant été assez douloureux pour mon fessier.

Tour de VTT dans les vignes ***

Le premier jour, grâce à Nachos, le propriétaire de Papagayo, j’ai fait un super tour dans les vignes dont voici le tracé. La zone en verte est le parc national de Timanfaya que j’ai visité en bus plus tard.

Nous sommes partis à 4 dans un minibus et nous nous sommes promenés parmi les vignes et les volcans. Une balade de 3 heures de 28 km avec un dénivelé de 255 mètres environ. Les autres participants étaient plus affutés que moi… Ils m’attendaient assez souvent. Voici quelques photos prises par Nachos.

Vélo électrique Nord ***

Suite à mon aventure à Taïwan, j’ai loué un vélo électrique. Plusieurs vitesses sont possibles et il vaut mieux économiser la batterie quand vous pouvez pour la réserver pour les côtes.

Lors d’une grande balade vers le Nord de 64 km et de 855 mètres de dénivelé, j’ai visité 3 oeuvres de César Manrique : le jardin au Cactus, le Jameos del Agua et le House Museum d’Haria.

J’ai adoré me promener ainsi, je conseille vivement.

Vélo électrique vers Teguise **

Le lendemain, un dimanche, petite balade à Teguise de 3 heures, de 520 mètres de dénivelé et de 41 km pour visiter le marché très touristique du dimanche avec retour en passant par le monument Campesinos et la fondacion Manrique.

Le monument n’est pas très intéressant mais la fondation est vraiment superbe.

 

La promenade **

Dernier jour de vélo, une promenade très agréable le long de la côte, 25 km d’aller avec 35 mètres de dénivelé.

Elle passe près de l’aéroport où on voit passer les avions au dessus de nos têtes. Puis arrivée à Puerto del Carmen où vous avez l’embarras du choix pour savourer le soleil sur la plage.

Seule difficulté, passer l’ouverture à droite sur le port d’Arecife.

C’est là où se passe le marathon…

La plongée à Lanzarote ***

J’avais choisi le club Aquatis où tout le monde parle allemand et j’ai profité de la nonchalance de Max Amman avec qui j’ai fait 6 plongées, deux à la playa chica à Puerto del Carmen, deux au Sud avec le musée sous-marin et les 2 dernières près du village de nudiste Charco del Palo. J’ai eu la chance de voir des seiches, des calamars et des raies.

Le bus à Lanzarote ** et à Fuerteventura *

J’ai fait deux tours en bus avec la compagnie First minute tours que je ne vous conseille pas spécialement car le guide, Michael, n’était pas super.

A Lanzarote, nous avons visité les volcans avec un tour optionnel en chameau, le monument X au bord du volcan puis El Golfo.

A Fuerteventura, nous avons pris le ferry, puis visité la ville de Betancuria, son point de vue de CM et un peu de plage au sable marocain au retour.

La comida à Lanzarote ***

Ce fut un festival : à Costa Teguise du poisson local, beaucoup de fish and chips et de la bière ou du vin, au choix…

  • Je recommande les 4 feuilles (Cuatro Hojas) pour la gentillesse d’Irma la cubaine, est au service et au fourneau, aux pommes ridées et aux poissons (thon et calamars).

  • Flintstones pour son fish and chips, son super endroit près de la plage et l’humour anglais du cuistot.

Le grand-père pour son fish and chips et sa bière. J’ai pris un dessert à que j’ai beaucoup apprécié à la Otra Pizza où j’ai été très bien reçu.

Et un excellent restaurant, la casita de la playa au bord de l’eau à Arrieta.

Les dépenses

J’ai dépensé 1300 euros pour deux semaines.

  • Le vol était à 70 euros AR sans bagage en soute via Easyjet.
  • J’ai loué via Airbnb chez Sara où j’ai payé 35 euros la nuit tout compris, soit 500 euros pour les 2 semaines. L’endroit était bien placé, proche de restaurants et de supermarchés.
  • La location de vélo à Papagayo m’est revenu à 150 euros pour une balade, deux jours de vélo électrique et un jour de vélo « standard ». Je conseille vivement ce loueur. Faites seulement attention à l’heure de retour, il ferme à 16 heures. Vous pouvez négocier de laisser votre vélo à l’hôtel voisin.
  • La plongée m’est revenue à 300 euros pour 6 plongées, une tournée en bateau pour aller au musée Atlantique sous l’eau et une assurance pour un an de 35 euros.
  • Les tours en bus m’ont coûté 44 euros pour Fuerteventura et 45 pour le grand tour, soit 100 euros environ.
  • Le reste pour la comida et la bebida….

Certaines personnes ont pris un package, vol, bus AR aéroport et hébergement pour 1000 euros à deux pour une semaine… Comparez. Personnellement, je suis plutôt indépendant et comme je voyage seul, partager un airbnb me fait rencontrer du monde.

En conclusion

Allez-y, c’est super, il fait bon, la température est très agréable et la nourriture excellente. Si vous aimez vous promenez, à pied, à vélo ou avec une bouteille sur le dos, je vous le conseille vivement.

Pour aller plus loin

Un site géologique

Si vous avez des remarques, laissez-moi un commentaire.

Taïwan, la belle île à visiter

Taïwan, la belle île à visiter

J’ai passé 15 jours à Taïwan et j’ai vraiment adoré. Voici le parcours que j’ai effectué en août 2018 de Taipei à Taipei en métro, bus, train et vélo, dans le sens des aiguilles d’une montre…

Je voulais visiter les gorges de Taroko, la côte est et la route 11, Tainan, l’ancienne capitale et Sun Moon Lake. Ma « folie » fut de faire 3 jours plutôt épuisants de vélo sur la route 11.

Un peu d’histoire

Taïwan ou La République de Chine (ROC) a été cédée au Japon en 1895, puis restitué à la Chine en 1945. En 1949, le gouvernement de Tchang Kai Chek s’y installe. En 1971, elle perd sa place à l’ONU au profit de la République Populaire de Chine. Aujourd’hui, les investissements taïwainais en Chine ont dépassé les 400 milliards de dollars américains. Le pays compte 23 millions d’habitants et l’île fait 350 km de long sur 150 km de large.

Taipei, rues japonaises, marché de nuit et musée TKC

Arrivé à l’aéroport, j’ai acheté une carte téléphonique (700 dollars Taïwanais, soit 20 euros environ) et une Easycard (100 dollars Taïwanais). J’ai dépensé 900 euros en tout pour mon séjour de 15 jours, 27 000 NTD (dollars taïwanais) cash et 130 euros pour 4 journées d’hôtel (3 à Taïpei au Poshpacker et une à Hualien). L’hôtel est assez cher et le reste est bon marché. J’ai beaucoup réservé avec AGODA qui vous rappelle en cas de problème, quand vous leur avez laissé un mail de secours… Ils répondent rapidement et vérifient votre satisfaction.

Le musée national *** et le mausolée de Tchang Kai Chek **

A Taïpei, les rues peuvent être très larges, construites par les Japonais, qui ont occupé l’île entre 1895 et 1945, et voir des marchés de nuit apparaître subitement dans un bloc.

J’ai adoré le musée national, situé au Nord de Taipei et près du marché de nuit…

Sinon, le mausolée Tchang Kai Chek vaut le détour par sa démesure et vous pouvez aussi admirer la tour 101…

Deux jours dans les gorges de Taroko ***

J’ai pris le train pour aller dans les gorges de Taroko. Arrivé à la gare de Xincheng, j’ai eu un bus qui allait directement au Visitor Center où il est possible de laisser son sac gratuitement. Ils m’ont conseillé de faire des balades à pied le premier jour (le Shakadang Trail en particulier) et du bus le deuxième jour.

J’avais réservé une chambre à l’hôtel YongYing B&B. Il n’est pas sur les cartes google ou maps.me mais situé près de l’hôtel Liwu, qui est indiqué sur les cartes….

J’ai beaucoup apprécié la chambre et le côté familial.

Le premier jour, Shakadang trail *** et Chang Chun.

Le départ est à gauche en sortant du Visitor Center, vous passez dans un tunnel pour aboutir au XiaozhuiLu Trail, balade apéritive qui vous amène au pied d’un pont.

De là, vous pouvez traverser le pont pour visiter le temple Chang Chun, ce que je ne conseille pas vraiment, ou aller sur le trail Shakadang, à droite qui fait 4 km de long, qui longe la rivière et qui est vraiment agréable. J’ai fait demi-tour car, sur la carte, il était indiqué comme fermé… alors que je pouvais faire une boucle en revenant sur le trail Dekalun.

Deuxième jour Swallow Grotto *, Lu Shui Trail *, Baiyang falls *** et Chang Chun **

Le parc est vraiment grand, le bus est indispensable et le premier trail conseillé était Swallow Grotto, que je n’ai pas trouvé très intéressant. Le Lu Shui Trail est court et assez joli, mais j’ai dû attendre une demi-heure le bus suivant. Enfin, les chutes de Baiyang, sont vraiment belles. Pour visiter ces dernières, prendre le bus jusqu’à la ville de Tianxiang, puis sortez en longeant la route, traversez un tunnel à pied (le trafic n’était autorisé que toutes les heures) puis tournez à gauche pour emprunter un tunnel qui débouche sur le trail. Là, vous allez jusqu’au bout (40 mn environ) et arrivez à un pont puis à une plateforme ventée et très agréable. Je conseille vivement cette balade.

En revenant, j’ai repris le bus, toujours avec ma carte Easycard et je suis retourné voir le temple Chang Chung en guise d’adieu aux gorges de Taroko.

J’ai alors pris le dernier bus, vers 16h40, qui allait jusqu’à la gare de Hualien… toujours avec ma Easycard.

Trois jours fous à pédaler 186 km à 35 degrés sur la côte est

Arrivé à Hualien, à l’hôtel Liga, une seule nuit avait été payée par Agoda au lieu de deux. Je voulais juste faire un petit tour en vélo et il était possible que j’en fasse trois, conseillée par le guide Lonely Planet et quelques blogs. Qu’à cela ne tienne, pourquoi pas ! La supermanager de l’hôtel, Eliza, me recommande un loueur de vélo qui parle moyennement anglais situé près de la gare et qui vend des poissons. J’ai payé 1 300 NTD pour les 3 jours.

Je prends une carte de visite du point d’arrivée, son emplacement sur maps.me et me voilà avec un vélo Giant pour 3 jours. Il m’avait proposé de prendre des affaires mais je pensais que je pouvais y arriver facilement, mon sac pesant 6 kg…. Que nenni, la selle était peu rembourrée et ce poids supplémentaire n’a pas été apprécié par ma paire de fesses.

Premier jour de 50 km épuisant.. 2900 kCal

Le premier jour fut le plus pénible, des côtes pas possible, des tunnels et une température allant de 36 à 40 degrés ! Mes jeunes années sont parties il y a bien longtemps.  Heureusement que j’avais une montre prenant mon pouls. A 140, je ralentissait et à 150 j’arrêtais. Je n’ai vu personne pédalant dans mon sens sur les 3 jours et une petite dizaine dans l’autre sens, que des jeunes avec rien sur le dos et sûrement des mollets d’acier…. La route 11 est facile, il suffit de suivre les panneaux. Voici la première partie de la journée et les dénivelés…

Soixante kilomètres plus loin, je me suis arrêté à Fengbin au Sea Princess où j’ai été accueilli comme un prince. Je recommande ce B&B car les hôtesses sont charmantes. Vérifiez son emplacement sur la carte et mémorisez ses idéogrammes. Il était 2 km plus au sud que l’emplacement maps.me.

Deuxième jour, 80 km et 3000 kCal

Je voulais avoir de la marge pour le 3ème jour alors j’ai pédalé 80 km, toujours sous le soleil. Mes fesses allaient légèrement mieux, mais c’était la tête du péroné qui se réveillait !!! J’allais plus lentement et appréciait de plus en plus les pauses, dont le thé glacé faisait partie….

J’ai logé à Chenggong au Babian Bed and Breakfast que je ne vous recommande pas. Les personnes ne parlaient pas anglais, le breakfast était très léger et les personnes absentes la plupart du temps.

Troisième jour beaucoup plus cool, 2200 kcal

La fin fut très agréable, la côte est belle et je faisais plus de pauses.

Arrivé à Taitung, j’ai logé au Venice près de la gare où j’ai restitué le vélo. L’environnement n’est pas top, l’hôtel est désert et kitsch, mais très bien situé.

Tainan et la côte ouest

Le lendemain, j’ai pris le train vers Tainan, l’ex-capitale de Taïwan où j’ai logé au Gang haw hôtel (1200 dollars). La chambre est ridicule et vieillotte mais super bien placée près de la gare. De là, je me suis promené et… mangé je ne sais quoi à midi grâce à un Taïwanais végétarien qui parlait un peu anglais et une soupe d’huîtres le soir.

J’ai alors visité un petit parc, le temple de Confucius  et le magasin chic Hayashi…

Les monuments de Tainan n’ont rien d’extraordinaire mais il est très agréable de s’y promener..

Sun Moon Lake et Aboriginal Village ***

Le lendemain, train plus bus pour arriver au Sun Moon Lake. Vous avez deux gares ferroviaires à Taichung, l’une pour le train super rapide et l’autre pour le train normal. De Tainan, j’ai pris le train normal. L’arrêt du bus Nantou pour aller à Sun Moon Lake est à droite en sortant de la gare. Le trajet est moins cher si vous payez avec… Easycard.

J’ai logé à Ita Thao, à l’opposé de l’arrivée du bus. Prendre le bus qui fait la navette pour descendre au zhen hu bb . Il est très agréable de se promener dans Ita Thao le soir, même quand il pleut. J’ai acheté du thé Assam, très réputé et excellent.

Le lendemain, je suis retourné en enfance en visitant le Formosan Aboriginal Village, genre de Disneyland agrémenté de maisons en bois et d’activités locales. Voici la première, la chute libre…

J’ai aussi testé de la réalité virtuelle avec un casque. Je conseille vivement.

Au retour, j’ai visité Wen Wu, le temple local. J’ai de plus en plus de mal avec les bondieuseries, les temples, les cathédrales, les églises.. J’ai pris un bus qui m’a directement amené à la gare routière de Taipei.

Retour à Taipei, Beitou ** et Tamsui ***

Il me restait les bains chauds à goûter et je suis allé en métro à Beitou. Vous avez plusieurs bains de plus en plus chaud, finissant à 45 degrés. Beaucoup de locaux asiatiques âgés restent dans le bain, tandis que les étrangers blancs restent moins longtemps et deviennent rouges. J’avoue y être resté moins de 15 minutes, ne voulant pas me transformer en homard…

Puis, j’ai fait une halte à Tamsui, genre de station balnéaire au nord de Taipei où j’ai passé une super après-midi. Balade à pied le long de la rivière, visite du fort japonais Hobe où les taïwanais ont combattu les français en 1884 et j’ai écouté un chanteur local au coucher de soleil en admirant l’alignement de 4 planètes. J’ai vraiment adoré.

Et dernière surprise à Taipei ! Assis à un excellent restaurant de poisson, 4 taïwanais m’ont invité à leur table et m’ont appris à ne pas boire sans trinquer….

J’ai vraiment adoré le contact avec les taïwanais.

La nourriture de Taiwan

La nourriture est excellente. Je ne vous conseille pas la boisson au tapioca, le Stinky Tofu et la soupe aux nouilles et au boeuf que j’ai goûté. Par contre, le thé vert et le thé Assam sont excellents. Vous trouvez aussi du thé vert glacé sans sucre, le Charlie’s Wang dans tous les 7/11 ou les Family Mart.

Sinon, vous pouvez déguster de tout : des dim sum, des soupes aux huitres, au gingembre et des liserons, comme au Vietnam ou en Thaïlande, le tout avec une bonne bière, locale ou non. Vous avez de nombreuses occasions de bien manger…

Pour aller plus loin

Quelques blogs qui m’ont bien aidé.

Si vous avez des remarques ou des questions, laissez-moi un commentaire.

 

Pérou et Bolivie en avril et mai 2018

Pérou et Bolivie en avril et mai 2018

Voilà le voyage, deux semaines au Pérou et deux semaines en Bolivie.

 J’avais prévu la première semaine, Lima et Arequipa, et le vol de Cuzco à Lima.

Lima, Arequipa, et le canyon de la Colca ***

Lima et Miraflores

Arrivé à l’aéroport de Lima, vous pouvez acheter un bon payable en dollars ou en soles (19 dollars ou 60 soles) pour un taxi officiel. Si vous allez à Miraflores, au sud de Lima, vous avez aussi une navette à la sortie de l’aéroport pour 25 soles. Uber fonctionne aussi à Lima et l’intérêt est d’avoir un mode de locomotion assez sûr.

J’ai séjourné à l’hôtel Casa Cielo qui devait normalement réserver un taxi pour moi que je n’ai pas vu à l’aéroport. Il est bien situé à Miraflores mais assez cher (37 euros) pour une nuit. J’ai donc préféré réserver un Airbnb pour le retour. J’ai aussi acheté une puce dans une boutique Entel pour 4 semaines qui m’a donné satisfaction….

J’ai visité le centre de Lima, sa place d’Armes, comme toute place au Pérou et en Bolivie et un couvent. Cela se fait assez rapidement, le centre est petit.

Le lendemain, j’ai pris le bus pour Arequipa après un premier Cevice bien mérité à Miraflores comprenant poisson mariné dans du citron vert, patate douce, maïs (choclo), oignon et cacahouètes (mani). La bière est en sus….

J’avais réservé depuis Paris le bus Cruz del Sur pour 50 dollars et c’était vraiment un luxe que je n’ai jamais retrouvé : télévision, indication de la vitesse, couverture…

Cruz del Sur signifie la croix du Sud, une constellation de l’hémisphère sud.

Arequipa **

Arrivé à Arequipa le matin à l’hôtel Casa de Margot que j’ai beaucoup apprécié, j’ai pris le free walking Tour en face de l’ex couvent Sainte Catherine. Le guide était assez speed et s’est retrouvé seul à la fin de la visite. Après la visite du couvent de ses dames, j’ai osé manger un cuy, un cochon d’Inde. Cela a le goût de poulet et heureusement que l’on peut y mettre les doigts.

Ce fut ma seule expérience. Après, je me suis promené dans Arequipa pour trouver un ceviche….

Comme je n’en n’ai pas trouvé, j’ai mangé de l’alpaga. C’est délicieux.

Le canyon de la Colca *** et la forteresse de Chimpa

J’avais réservé les 3 jours de Trek de Paris à Tradicion Colca. Le matin, une charmante personne me demande de payer le solde et inspecte soigneusement mon billet de 50 $. Elle me demande de lui en donner un autre. C’est comme cela, on inspecte vos billets au Pérou et en Bolivie. Le bus nous amène à Yanque, dans le canyon. Le premier jour, bus vers l’observatoire des condors dans la vallée.

Deuxième jour, petit tour pas loin de Yanqué et troisième jour, deux heures de montée pour la forteresse de Chimpa. Admirez le paysage de terrasses cultivées.

J’ai eu la chance de le faire avec un couple de français très agréable et c’était vraiment super.

Puno, Titicaca et Taquile le piège à touriste

Puis, bus vers Chisay pour aller à Puno. Le bus monte à 4400 mètres. Arrivée à Puno dans le froid de l’hôtel Andino. J’ai demandé un chauffage d’appoint et j’ai eu l’impression d’étouffer, le chauffage pompant l’oxygène de la pièce. A Puno sévissent les Torritos, genre de Touktouk fermés pour ne pas avoir froid..

Visite des îles de paille, Uros et de Taquile, île privée où l’on joue les touristes attablés devant des personnes qui jouent, qui dansent et qui cousent tout en parlant. Je n’ai pas aimé du tout. Par contre, le bleu qui se reflète dans le lac Titicaca est magnifique.

La Paz et le désert de sel d’Uyuni ***

Le lendemain, départ en bus à La Paz avec passage de la frontière. La Paz est une ville cuvette très polluée où le sud de la ville est plus moderne. Là aussi, free walking tour interrompu car trop bavard. Le cevice n’était pas top…. Mais la balade au marché vaut le coup d’oeil. Ananas énormes et patates de toutes les couleurs.

Puis bus La Paz – Tupiza pour une arrivée le matin. Je me rends à l’agence Los Salares où Celia me vend les 4 jours dans le désert de sel et une petite balade à cheval que j’ai bien aimée.

Le lendemain matin, départ avec un couple d’Argentins pour monter sur l’Altiplano, plateau à 4 000 m entouré de monts à 6 000 m. Un véritable plaisir : cultures en terrasses au début, lagunes de flamants, geysers, Incahuasi, île de cactus au milieu du désert de sel…

 

Potosi et le piège Sucré

Arrivé à Uyuni, bus pour Potosi et visite de la ville et d’une mine d’argent. La place d’Armes est agréable mais la mine est une exploitation de l’homme. Le guide, ancien mineur, se shoote au coca et boit de l’alcool à 80 avec les mineurs qui fêtent la fin de la semaine…

Puis bus vers Sucre…. avec visite de la tour Eiffel et de quelques couvents..

Et le jour du départ, grève générale….

 

Le bus pour La Paz revient le soir même et j’arrive à partir en moto le lendemain rejoindre un bus à 10 km de là direction Cochabamba avec un groupe sympa. Comme il faisait nuit, certains ont préféré faire les 10 km à pieds !

Les bus pour les téléphériques de La Paz

Arrivé à Cochabamba, bus vers La Paz le matin. Là je fais le touriste en téléphérique sous la pluie… J’ai adoré….

 

Cuzco et ses merveilles ***

Lendemain, départ en bus pour changer vers Cuzco. Le voyage est magnifique.

Cuzco est une ville très agréable, sa place d’Armes, sa rue du purgatoire.

Elle est entourée de sites intéressants à visiter : Sexywoman, Moray, les salines…

 

Et surtout le Maccu Piccu !!! Une merveille à voir absolument.

Retour à Lima en avion pour une dernière visite préinca et un dernier cevice.

En résumé : Colca, Uyuni et le Maccu Piccu

Ce qui m’a le plus plu ? Le canyon de la Colca avec le trek de Chimpa, les lagunes d’Uyuni et le Maccu Piccu.